Publié le 27 Juillet 2014

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                                Montres Citizen à Mouvements mécaniques Miyota

 

Avant de pouvoir écrire un article sur la marque Citizen, j’ai pris un peu de temps. Non pas que la marque souffre d’aucun doute (c’est après tout, une véritable manufacture !), mais parce que son positionnement est assez atypique. En effet, fournissant depuis l’Asie (en partie au Japon, en partie en Chine), Citizen fabrique une quantité significative des mouvements mécaniques utilisés dans le Monde. Ces mouvements au nombre actuel de 23 sont connus sous le nom de Miyota. Ils sont excellents et n’ont pas grand-chose à envier aux calibres suisses ou européens en général. Ils n’ont que la particularité d’être moins onéreux à produire et sont donc reconnus comme l’alternative sans doute la plus évidente. Curieusement Citizen qui produit depuis déjà quelques années des montres modernes révolutionnaires (ex. Eco-Drive), mets un point d’honneur à fournir aux amateurs toujours plus nombreux, des bijoux de technologie basés sur le Quartz et leur alimentation solaire. Ses systèmes fiables sont très souvent utilisés dans de nombreuses compétitions sportives partout sur la planète.Citizen Promaster Altichron

Site Canadien (francophone) : link 

Certes depuis 1930 où la marque a originellement produit des montres, elle s’est basée sur sa maîtrise des mouvements mécaniques, mais, il faut le reconnaitre, aujourd’hui, les montres Citizen en contenant, ne représentent pas l’essentiel de leurs ventes. L’engouement du « mécanique » les fait cependant perdurer et leurs calibres continuent à être demandés par de nombreux fabricants d’horlogerie.

Shokosha qui est à l’origine de la marque était, il faut le savoir dès 1918, un institut de recherche sur les montres. Les montres Citizen sont disponibles aujourd'hui dans une fourchette de prix moyenne de 150 à 750 euros, excepté pour les modèles technologiques évolués. (Exemple au dessus, à droite : Montre Citizen Promaster Altichron, avec altimètre : 2000 euros

 

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                                                  Montres Citizen a modules quartz Eco drive

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 24 Juillet 2014

Colomer Chrono

Colomer & Sons, voici un concept extrêmement original dans la profession horlogère ! A la fois des montres à mécaniques Seagull ou a quartz Miyota dans les segments habituellement proposés sur ce Blog (200/400 euros), mais aussi des pièces de créateur (série MAIA) avec d’excellents calibres ETA et des décors de cadran originaux, exclusifs, réalisés par des artistes reconnus (1500 à 3500 euros 88 Colomer Maia

Tous les modèles (acier 316L et verre saphir) sont fièrement assemblés en Espagne.

Une étrangeté, la marque distribue également une version fidèle à l’original, mais développée uniquement pour les pays hors Chine, de la mythique Seagull 1963 !

A la tête de cette entreprise familiale espagnole, Gonzalo G Colomer et Jaime G Colomer. Les montres sont livrables dans le monde entier (site avec accès en français en cliquant sur le drapeau en haut à droite du site) et donc évidemment en France avec un port de 20 euros. Nous avons remarqué une finition très élevée de ces montres ibériques et une garantie complète de 10 ans. Nous sommes loin de la méthode chinoise consistant à distribuer en Europe, des montres à consonance allemande de très bas de gamme. Colomer & Sons est un exemple dans la volonté très européenne, de faire bien avec tout ce que le meilleur de l’horlogerie mondiale peut proposer link.

Colomer Quartz 

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 14 Juillet 2014

Laco used 

Laco est un cas un peu particulier. En juin 2013, j’ai eu l’occasion d’échanger plusieurs emails avec Diana Bott, de la direction de Laco. Elle était enthousiaste pour cette présentation, mais semblait très prise pour trouver le temps d’analyser à fond le projet. Je n’ai pas reçu d’avis foncièrement contraire au texte initial, mais nous en sommes restés là ! Sensible à la philosophie générale de cette firme, je trouvais dommage de ne pas présenter mon avis, somme toutes assez positif, aussi ais-je pris l’initiative de publier aujourd’hui l’article d’origine, sans ajout, en français et en allemand. La direction de Laco gardant évidemment la possibilité de proposer toute précision ultérieure.   

 

Laco fabrique des montres pour pilotes depuis déjà 70 ans, tandis que l’entreprise a été fondée il y a bientôt 90 ans par Frieda Lacher et Ludwig Hummel à Pforzheim au nord de la forêt noire. Pourvues à l’origine de mouvements suisses allemands, dont le fameux Durowe D5, lesLaco pilot chrono1 montres Laco sont aujourd’hui souvent équipées de calibres maison, développés au cours d’une longue histoire de créativité technique link (cliquer sur le drapeau anglais).

Totalement « Made in Germany », les montres Laco s’inscrivent dans la très belle histoire allemande du milieu de gamme. Il est d’ailleurs étonnant, voire exceptionnel de trouver dans une manufacture, des montres mécaniques à l’équilibre parfait, distribuées à des niveaux de prix que MBA est fier de vous faire découvrir.

Dans la collection des montres « navales », on retrouve ainsi plusieurs modèles équipés du mouvement automatique Laco 21, avec un revêtement Superluminova, un double verre saphir laissant apparaître le mécanisme et un magnifique bracelet cuir. Le prix : 298 euros, avec des frais de port très raisonnables depuis leur boutique maison link (ci-dessous).Laco Meca Les diverses collections (n’oubliant pas ces dames) couvrent des prix très conformes à ce type de gamme et placent résolument cette fabrique dans une excellente position de qualité/prix.

 

L'article en allemand est disponible ici :

Laco (deutsch)  

 

 

 

 

 

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Rédigé par montres bonnes affaires

Publié le 14 Juillet 2014

Laco used

Laco ist ein etwas spezieller Fall. Im Juni 2013 hatte ich die Möglichkeit, mehrere E-Mails mit Diana Bott, Executive Laco auszutauschen. Sie war für diese Präsentation aufgeregt, aber schien sehr beschäftigt, um die Zeit, um das Projekt vollständig analysieren zu finden. Ich habe keine Mitteilung grundsätzlich entgegen der ursprünglichen Text erhalten, aber wir dort waren! Empfindlich auf die allgemeine Philosophie dieser Firma, war ich traurig, nicht um meine Meinung zu präsentieren, die alle recht positiv Summe, weiß ich auch die Initiative ergriffen, um heute die Original-Artikel zu veröffentlichen, ohne Zugabe in Französisch und Deutsch. Richtung Laco natürlich mit der Fähigkeit, jede weitere Präzision bieten.

 

Laco produziert Uhren für Piloten, die bereits seit 70 Jahren, während das Unternehmen fast 90 Jahren von Frieda LacherLaco Meca und Ludwig Hummel in Pforzheim im nördlichen Schwarzwald gegründet. Mit hinter Schweizer  deutsch Uhrwerke, darunter die berühmte Durowe D5 werden die Laco Uhren heute oft Haus vorlagen, auf eine lange Geschichte der technischen Kreativität entwickelt ausgestattet. https://shop.laco.de/.
Völlig "Made in Germany", sind die Laco Uhren Teil der schönen deutschen Geschichte Mitteltonbereich. Es ist erstaunlich, auch ungewöhnlich, dass in einer Fabrik zu finden, mechanische Uhren in perfekter Balance, das Preisniveau verteilt, dass MBA stolz, Sie einzuführen ist.

Sammlung von "Marine" Uhren, und wir fanden mehrere Modelle mit Automatikwerk Laco 21 mit Superluminova-Beschichtung, eine doppelte Saphirglas enthüllt den Mechanismus und eine wunderschöne Lederarmband ausgestattet. Preis: € 298, mit sehr günstigen Versandkosten für ihr Zuhause Shop link. Die verschiedenen Kollektionen (nicht zu vergessen die Damen) decken sehr im Einklang mit dieser Art von Preisklasse und dieser Ort macht definitiv eine ausgezeichnete Position Qualität / Preis.

 

 

Voir article en français ici :

Laco  

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Publié le 7 Juillet 2014

Marteau-Rotor       

Bien que les historiens de l’horlogerie n’aient pas su se mettre d’accord sur le véritable inventeur du système de remontage automatique, entre Abraham Louis Perrelet (1777) et Hubert Sarton (1778), on constate que son invention est très ancienne. C'est toutefois grâce au français Pierre Joseph de Rivaz de la même période historique que ce principe a été intégré la première fois dans une montre puis perfectionné par John Harwood au début du XXè siècle. Hans Wilsdorf l'intégra de manière systématique dans ses montres Rolex dès 1931. Il faut savoir que ce n'est qu'après que le brevet Rolex soit tombé dans le domaine public (dans les années 50) qu'il put être enfin développé par toutes les autres marques. Harwood ayant développé seul son propre système (brevet en 1924) qui cessa d'être définitivement commercialisé la même année ou Rolex prit la main.

 

Les premiers calibres mécaniques nécessitaient d’être remontés à la main chaque matin pour pouvoir offrir une petite journée de fonctionnement. Ces mécanismes existent encore et restent prisés surtout depuis 2012, mais ne représentent toujours que 5% de la production. Cependant, le remontage automatique offre une souplesse réelle. En effet, un « marteau » ou « rotor », petite pièce montée sur roulement, profite de chacun de nos mouvements pour se déplacer dans la cage de la montre afin de tendre le ressort. On l'appelle aussi "masse oscillante". Ce dispositif délivrera alors progressivement son action afin de permettre à la montre de fonctionner de manière quasi autonome.

 

Au début, seules les montres d’un certain prix étaient dotées d’un tel système, encore a-t-il été nécessaire de perfectionner son action (et notamment) sa résistance aux frottements. Les calibres automatiques actuellement les plus avancés datent des années 1980, mais ne cessent d’être améliorés depuis.

 

Pour exemple, le travail de la marque Frédérique Constant, qui avec son High Beat Manufacture Automatique, a augmenté de 55% l’efficacité du rotor en faisant passer sa dimension courante de 26.5mm à 29.5mm.  

 

La plupart des montres automatiques « Swiss Made » sont aujourd’hui équipées d’un rotor bi-directionnel. Ce qui permet avec l’adjonction d’un cliquet, de profiter de « tous » les mouvements du poignet pour remonter le mécanisme dans les deux sens. Seuls les mécanismes à bas prix ne fonctionneront que dans un seul sens… et dépasseront rarement la journée d’autonomie, parfois moins sur les sujets peu actifs (travail de bureau ou malades alités, par exemple). 

Il est donc intéressant, lorsqu’on se sait moins appelé à « bouger » de vérifier l’autonomie du calibre une fois remonté correctement.

 

Il est toujours plus approprié de remonter sa montre au maximum la première fois, avec la couronne (attention de nombreux calibres japonais ne peuvent pas être remontés avec la couronne, mais par le mouvement du poignet exclusivement). De manière à disposer d’un capital de départ. L’activité courante suffira en général à conserver cette « avance ». Cependant, les mécanismes disposent de « réserves de marche » très différentes selon les marques. Cela peut aller de 12 à 90 heures en moyenne (avec un bon point pour le nouveau système 51 de Swatch - Voir : Swatch invente le "mécanique" ).Il est donc très profitable de s’informer de ce « crédit » auprès du vendeur.

 

En remontage manuel, vous devez être prudents par rapport à certains très vieux mécanismes encore utilisés, qui ne possèdent pas de système de débrayage automatique. Cela risque en effet de comprimer le ressort au-delà de sa capacité et de voir la rupture du système. Il n'existe pas de tableau public recensant les calibres de ce type, mais vous serez alerté dans le mode d'emploi !

 

Les calibres standard ETA, comme le 2824-2 ou le Valjoux 7750 disposent en principe de 32 à 45 heures d’autonomie et avec leur rotor bi-directionnel et débrayable, sont suffisamment véloces pour profiter du moindre mouvement du bras. Certains vendeurs mal informés, annoncent là par erreur, un calibre uni-directionnel, mais les marques qui les utilisent sauront vous rassurer. Je dois préciser que malheureusement les fiches techniques sur les sites internet sont encore trop souvent erronées !   

 

Je serais enclin à suggérer d’éviter les calibres d’origine chinoise qui disposent d’une autonomie généralement moindre ou les japonais qui ne peuvent pas toujours être complétés par un remontage manuel de la couronne (Voir  Seiko SNZH33-2, la revue ! pour les détails).

 

Lorsque l’on achète une montre mécanique sur Internet, on dispose rarement d’une information suffisamment complète pour connaître l’autonomie ou la vélocité du calibre qui équipe la montre qui nous a tapé dans l’œil ! Une solution consiste à consulter le site du constructeur de la marque pour vérifier cette information, ou tout simplement de la demander à un professionnel.

 

L’objectif, étant finalement de bien acheter la montre qui convient non seulement à notre personnalité, mais surtout à notre usage et notre « mobilité » journalière.

Il faut savoir que certaines marques offrent dans les « complications » disponibles, un petit compteur du « restant d’autonomie ». 

 

Exemple d'un rotor décoré or :                                                 Exemple du compteur d'autonomie

                                                                                                     (juste sous la marque du modèle)

Gavox Calibre  Arbutus-Moment

 

Beaucoup de gens vous donneront des conseils (par exemple, en ce qui concerne le tableau d'étancheité précisant ce qu'autorise une valeur [ex. 10A TM] ) - J'ai par ailleurs dénombré pas moins de 55 sites différents vous rappelant ce tableau d'étancheité des montres qui est toujours le même - Mais au sujet du remontage mécanique et de tout ce qui lui est lié, nous trouverons des pages sans fin sur les moteurs de recherche. A peu de choses près vous n'apprendrez rien de nouveau, si ce n'est de temps en temps, une expérience isolée qui relève une particularité interessante. Qu'un site Internet vous montre de nouvelles astuces est suffisamment intéressant pour que je le souligne ici.

Si vous avez envie de savoir comment corriger l'avance ou le retard d'une montre mécanique sans l'ouvrir, voyez plutôt ici : link et parcourez les conseils jusqu'à la rubrique : "Informations par rapport aux montres automatiques de marque"

Vous serez également surpris de découvrir dans la FAQ (questions souvent posées) des indications importantes, notamment sur tous les types de bracelets de montre qui existent.

Une bonne boutique n'est pas qu'une entreprise "commerciale", c'est aussi un "conseil" qui avait trop largement disparu avec l'avènement des commandes par Internet.  Merci à cette boutique là d'avoir particulièrement soigné cette approche.

 

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Publié le 4 Juillet 2014

Tsovet1

Tsovet est une marque « Californienne » relativement récente (2008) créée par David Bonaventura (qui est aussi à l’origine de la marque Vestal), avec un petit look « Panerai » vraiment agréable jusqu’aux bracelets cuirs façon « italienne »  link . L’inspiration globale est plutôt « instruments de mesure ». Des couronnes et fond vissés établissent sa volonté d’étanchéité marquée (plus de 100m et 200m). Quelques modèles « couronne à gauche ». Des mécanismes automatiques ETA 2824-2 (le plus souvent aux lignes classiques ou aéro-chronos, mais diamètres 44mm), numérotés et estampillés Swiss Made, autour de 700 à 1000 euros (Ce sont des prix raisonnables comme on les aime bien !). Tsovet2 Pour les autres styles (militaire, aéro, nautique, 42 à 44mm), plutôt des calibres quartz de bonne qualité (Miyota ou Ronda avec batteries longues durée de 5 ans) qui placent les garde-temps dans une catégorie de prix abordable et conforme au marché.

Boutique sur le site de la marque Tsovet : link (port gratuit dès 200 usd, mais ajouter les frais d’import USA)... ou plus facilement en France sur un site spécialisé : link , mais seulement pour quelques modèles sélectionnés.

Tsovet3 

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Rédigé par montres bonnes affaires